Exposition : Muette, la carpe ?
En 1878, Émile Gallé produit son chef-d’oeuvre "Le Vase à la Carpe", devenu emblématique des collections du Musée du verre de Meisenthal et la pièce maîtresse de l’exposition "Muette, la carpe ?" jusqu'au 30 décembre.
Sur un ancien site SNCF, la Grenze, la « graaande terrasse culturelle » strasbourgeoise remet la vapeur pour une troisième saison. A-t-elle atteint son rythme de croisière ? Entretien avec sa programmatrice, Julie Goulon.
Les concerts reprennent enfin !
Oui, le dernier était en 2019. Ça fait dix ans que je fais ce métier et j’étais vraiment frustrée par cette période de disette musicale. J’ai élaboré la programmation avec tout mon cœur : le public va se prendre une énorme claque ! Citons le krautrock belge de La Jungle (23/06), le rap noise de Dälek (avec Goldencut, 02/06), la synth-wave tribale de Dame Area (09/06) ou la soirée dédiée au label Born Bad avec Marietta et Music On Hold (06/05). Notre salle de 288 places a un format « club » idéal que nous comptons partager en offrant des cartes blanches à des labels (October Tone, Herzfeld…) ou à l’agence de booking Pandaroux.
Votre terrasse a-t-elle été repensée ?
L’espace extérieur sera totalement réaménagé, avec de nouvelles structures que nous bricolons. L’architecte Mathilde Noirot a remporté l’appel à projets que nous avons lancé pour l’aire de jeux nommée Grenzimonstres, avec un tipi pour se cacher, des structures où grimper et même un bac à sable. Nous ne sommes pas une garderie, mais les enfants pourront s’amuser.
Qu’en est-il du projet de pérennisation de La Grenze ?
Nous souhaitons pouvoir ouvrir toute l’année et monter une coopérative avec des partenaires sociaux comme Créative Vintage, qui œuvre à la sensibilisation autour du réemploi par le biais d’ateliers et de ressourceries, itinérantes pour le moment. La Grenze vient d’obtenir le label Quartiers culturels créatifs du ministère de la Culture : c’est valorisant et motivant.
La Grenze
Du 6 mai au 6 août, 23, rue Georges Wodli à Strasbourg
Par Emmanuel Dosda
Photo Hélène Gasser