Exposition : Muette, la carpe ?
En 1878, Émile Gallé produit son chef-d’oeuvre "Le Vase à la Carpe", devenu emblématique des collections du Musée du verre de Meisenthal et la pièce maîtresse de l’exposition "Muette, la carpe ?" jusqu'au 30 décembre.
30 bougies pour neuf jours de fêtes autour du week-end de l’Ascension, L’Humour des Notes revient sous une forme XXL avec près de 130 évènements entre cirque, musique, spectacles et théâtre de rue et concerts, du 21 au 29 mai. Entretien avec Eric Wolff, directeur de ce festival d’envergure à Haguenau.
L’Humour des Notes fête ses 30 ans cette année, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Plein de choses : la continuité, la ténacité, l’envie de maintenir quelque chose malgré tout, de le poursuivre et de se réinventer. Cela ne fait que huit ans que j’ai repris ce festival. C’est du boulot mais c’est avant tout croire en des choses, défendre des spectacles et des artistes qu’on ne voit pas tout le temps. C’est plein de choses comme ça qui nécessitent aussi bien de prendre des risques et de ne pas se relâcher.
Vous employez le terme de « se réinventer », justement comment fait-on ?
Rien n’est jamais acquis. Au fil des années, on imagine les choses différemment mais se réinventer, c’est se dire qu’on regarde ce qu’il se passe à droite et à gauche, même si je n’ai pas forcément toutes les réponses. En tout cas, c’est rester humble, écouter et être à l’affût des nouveautés. Se demander comment on peut améliorer les choses, comment apporter encore plus de poésie, voire plus de sensible.
Les deux dernières éditions de L’Humour des Notes ont été impactées par la pandémie sur leur format, avez-vous retenu de nouveaux axes pour cet événement ?
Ce qui a été surprenant, c’était de voir que les gens étaient au rendez-vous malgré tout ça. Pour le coup, on a repensé le lien avec les artistes et les spectateurs. On s’est demandé à quel endroit on pouvait continuer à faire du spectacle vivant alors qu’on nous disait que ce n’était pas forcément essentiel. En tenant compte de toutes les contraintes qu’on a presque oubliées, liées à la distanciation et aux masques, on s’est dit qu’il ne fallait pas baisser les bras, inventer des choses, ne pas se laisser abattre et c’est ce qu’on a fait. Ce qui a été très émouvant en fin de compte, c’était de voir que les gens en avaient besoin et quand on les a retrouvés, c’était juste magique.
Cette année correspond à un anniversaire, imaginez-vous déjà la suite ?
On se dit qu’on a envie que ça reparte pour trente ans.
Comment expliquez-vous la longévité de ce festival ?
On a un cadre de vie qui est super. On est dans une ville qui a tout d’une grande mais qui conserve le cachet d’une ville moyenne avec une vraie proximité et plein de très beaux endroits à découvrir. C’est très convivial et je pense que c’est un esprit auquel on tient beaucoup. Je crois aussi qu’on a une belle alchimie à cet endroit.
Quels seront les temps forts de cette 30e édition ?
On démarre le 21 mai avec une grande parade comprenant tous les élèves de l’école de musique. Le même jour à 18h, on aura l’Animaniversaire qui est un spectacle complètement déjanté et qui colle super bien avec nos 30 ans. On a également la compagnie Les 26 000 couverts qui a déjà joué deux fois chez nous et un spectacle événement de la compagnie Transe Express avec Cristal Palace, un show XXL avec un lustre géant de 30 mètres d’envergure, des musiciens, des danseurs et des circassiens. On espère attirer énormément de monde à cette occasion.
Du 21 au 29 mai à Haguenau et aux alentours.
humour-des-notes.com
Par Fabrice Voné