Exposition : Muette, la carpe ?
En 1878, Émile Gallé produit son chef-d’oeuvre "Le Vase à la Carpe", devenu emblématique des collections du Musée du verre de Meisenthal et la pièce maîtresse de l’exposition "Muette, la carpe ?" jusqu'au 30 décembre.
La douzième édition du festival des musiques sacrées cherche à « faire humanité » en ces temps troubles, tempétueux depuis le 7 octobre dernier.
Lilia Bensedrine-Thabet, sa directrice, se rappelle avec effroi ce moment de bascule, intervenu durant l’édition 2023. L’événement qu’elle porte « a pour ambition de dépasser les peurs et les rejets à travers les musiques sacrées, les cultures et les religions du monde ». Avec son équipe, elle défend une vision oecuménique du monde, créant des rendez-vous fraternels « pouvant faire reculer la crainte de la différence, l’ignorance conduisant à la haine ». Les Sacrées Journées veulent déconstruire les préjugés et prouver que les croyances peuvent rassembler plutôt que diviser. La spiritualité, au coeur de cette série de rencontres musicales, se déclinera à la Grande Mosquée, à la pagode Phô-Hien, à la synagogue de la Paix et autres lieux de culte. Pour « élargir nos horizons », comptons sur Hayet Ayad, chanteuse kabylo-alsacienne, J.A Jayant et sa flûte carnatique, l’ensemble Safa, chanteurs s’inscrivant dans la tradition soufie, le choeur mixte Saint-Jean-Chrysostome de Thessalonique ou Roula Safar, compositrice franco-libanaise.
Du 6 au 20 octobre
sacreesjournees.eu
Par Emmanuel Dosda
Photo DR