C’est qui, elle ? Tombée dans la marmite dès l’enfance, la cheffe pâtissière strasbourgeoise a fait ses armes dans de grandes maisons de gastronomie avant d’ouvrir il y a deux ans dans la capitale un bistrot-salon de thé adoubé par la presse. Café Mirabelle rend hommage à la cuisine alsacienne, subtilement remise au goût du jour.
Son parcours strasbourgeois « J’ai quitté Strasbourg à l’âge de 20 ans, peu de temps après la fin de mes études au lycée hôtelier d’Illkirch. »
Son expérience marquante « Mon premier poste à Strasbourg en tant que cheffe pâtissière, au restaurant du Sofitel aux côtés de Stéphane Humbert, l’ancien chef de cuisine. Cette expérience d’un an a été très bénéfique et m’a encouragée à tenter l’aventure parisienne. »
Son héritage : « Nous sommes une famille de restaurateurs ! Mes quatre grands-parents et mes parents sont issus du sérail, avec plusieurs maisons alsaciennes au compteur. Mon grand père [Paul Schloesser, ndlr] a tenu l’Ami Schutz et la Maison Kammerzell ! »
Sa signature locale « Chaque semaine, on retrouve alsacienne à la carte une recette typiquement : fleischschnacka, käsknepfle ou encore bibeleskaes. Sans compter les douceurs sucrées comme le kougelhopf et les pâtisseries aux quetsches et mirabelles pendant la saison. Ça m’aide à me sentir comme à la maison et à parler de mes racines. »
Son empreinte « Pour ne pas être trop dépaysée, j’ai accroché ici les tableaux qui étaient au restaurant l’Ami Schutz. Côté art de la table, j’ai fait appel à la céramiste strasbourgeoise Carole Kaltenbacher. Vous avez dit mordu d’Alsace ? »
Ce qui lui reste ici ? « Toute ma famille et mes amis ! Je rentre environ quatre fois par an et j’essaie de passer saluer mes camarades de promo dans leurs restos du coin. Toujours très convivial ! »
Café Mirabelle
16, rue de la Vacquerie, Paris 11e
Par Caroline Lévy