Timothée Ostermann,
immersion en tribunes

Notre hors-série « Un seul amour et pour toujours » consacré au Racing club de Strasbourg est sur la rampe de lancement. Avant le 29 juin – où on le retrouvera en kiosques et chez les libraires –,vous pouvez pré-commander votre exemplaire, choisir parmi 11 couvertures inédites (ensuite, il n’en existera plus que 4) et profiter des frais de port gratuits. Histoire de faire connaissance avec les artistes derrière chacune des couvertures, nous leur avons soumis un petit questionnaire. Après, Christoph de Barry et Grégoire Carlé, c’est au tour de Timothée Ostermann, illustrateur et auteur de la couverture n°9

Après une année d’arts appliqués à Strasbourg, Timothée Ostermann entre à l’École Supérieure d’Art de Lorraine à Metz. Timothée y rencontre Yan Lindingre qui lui enseigne la narration. Il fait ensuite une joyeuse expérience en tant qu’employé dans un supermarché qui deviendra matière à son premier album publié aux éditions Fluide Glacial, Voyage en tête de gondole. Un poster de Zizou accroché au-dessus de son bureau (la vidéo ci-dessous en témoigne), l’amour que l’illustrateur porte au foot ne fait aucun doute. C’est tout naturellement qu’en 2018, il signe Football district, un ouvrage autobiographique (très drôle !) puisqu’on suit son parcours au sein de l’équipe de foot amateur de Marmoutier. Il collabore régulièrement avec So Foot et Fluide Glacial.

Sa démarche pour la couv’
« C’est tout bête, mais j’ai commencé par regarder ce que les autres avaient fait, quatre couvertures étaient déjà réalisées. Moi, je suis abonné et donc souvent au stade. Je trouvais ça sympa de prendre le point de vue des spectateurs qui sont dans la tribune. C’est ce qui me semblait convenir le plus au Racing Club de Strasbourg. Souvent, c’est à cet endroit que je me place, puisque j’arrive tout le temps à la bourre et que je suis abonné en populaire. C’est l’endroit où il reste le plus de place. »

Son lien avec le Racing 
« Je vais au stade toutes les deux semaines à peu près, quand il y a des matchs. Je me suis réabonné dès que je suis revenu à Strasbourg il y a deux ans. J’allais aussi voir des matchs à l’époque, quand ils étaient en Ligue 2. Mais c’était plus sporadique. J’y vais toujours avec mes frangins, c’est un truc que j’aime faire en famille. On a un petit rituel avant les matchs : je vais chercher mon frère, et on va au stade en marchant. En ce moment, vu qu’il n’y a plus rien, c’est un peu compliqué. On espère que ça va redémarrer tôt ou tard. »

> En plus de sa couv’, Timothée a illustré la chronique de JP Darky « Comment Roland Ries et le Racing ont brisé ma vie ». Il est à l’honneur dans la rubrique Le Racing vu par. À retrouver dans le hors-série de Zut « Un seul amour et pour toujours” et à pré-commander avant le 29 juin.


Par Ludivine Weiss