Philippe Katerine : l'interview câlin

Pour Katerine, il fallait trouver un concept d’interview original. On voulait des câlins, on lui a soumis l’interview câlin. Tout simplement.

Philippe Katerine photographié dans les coulisses de la FNAC Strasbourg
Philippe Katerine, dans les coulisses de la FNAC Strasbourg – Photo : Christophe Urbain

Vous et les câlins ?
Câlin, câliner, câlinou. Pas mal de gens me surnomment Câlinou, parce que je suis très câlin. Il y a des amis avec qui je suis très câlinou, d’autres pas du tout mais je les aime tout autant. Comme je suis très olfactif, le câlin me renseigne.

Le plus beau câlin jamais vu ?
C’était au parc mercredi dernier, j’étais avec mon enfant de 5 ans. J’ai serré un arbre – je suis un peu dendrophile –, il a été spectateur et après je lui ai demandé de le faire. Au bout de 2 minutes, il a fini par accepter cette position. L’arbre aussi était très satisfait de cette étreinte.

Le meilleur câlin reçu ?
Dimanche dernier, j’étais avec un copain : Philippe Eveno. On s’est serrés entre Philippes. Il est monté sur mes pieds et puis on a marché très longtemps comme ça, dans le jardin. J’ai adoré.

Un son, un câlin ?
Je ne suis pas très son moi. Contrairement à beaucoup de gens, j’aime beaucoup les bruits de bouche, de déglutition…

Un.e artiste auquel / à laquelle vous aimeriez faire un câlin ?
J’adorerais Kanye West. En plus que je suis fan. Il n’est pas très sympa. Mais c’est ceux qui sont pas gentils qui méritent des p’tits câlins.

À quelle personnalité vous détesteriez faire un câlin ?
À Sarkozy, ça me déplairait énormément. Le câlin le rendrait encore plus nerveux.

La plus belle ville pour faire un câlin ?
[Sans réfléchir] Strasbourg ! La Meinau ça existe toujours ? Le stade est un excellent endroit pour un câlin, fêter une victoire est un excellent prétexte pour un câlin.


Par Cécile Becker
Photo Christophe Urbain

Propos recueillis le 23 septembre 2016 à la FNAC Strasbourg