Les travaux ont débuté à la toute fin décembre 2017, les échafaudages montés en janvier, avec cette contrainte particulière : le désamiantage nécessite le confinement des niveaux. Le chantier se décompose en trois phases : curage, désamiantage et démolition des niveaux supérieurs. Christophe Choplin nous explique qu’après le curage de la totalité du bâtiment (les faux-plafonds, les moquettes, les cloisons légères non structurelles…), le désamiantage s’effectue à chaque fois sur trois niveaux, « en fonction du rapport amiante qui a été transmis à KS construction et de tous les tests » réalisés sur site. Les niveaux de 10 à 13 ont déjà été effectués, ainsi que ceux du 7 au 9. « Là, nous entrons en zones 4, 5 et 6 », nous explique-t-il. Les niveaux déjà désamiantés sont déconfinés, avec les tout derniers petits éléments à curer : des morceaux de réseaux et des habillages.
Les opérations de désamiantage s’effectuant dans des zones confinées, nous resterons à l’entrée du sas matériel, dans lequel les ouvriers se voient confier leur équipement obligatoire individuel – une combinaison, des lunettes, un masque et des gants – dont une partie reste à usage unique. Ils intègrent ensuite le sas personnel avant d’entrer en zone, où ils effectuent une vacation d’une heure et demie. À l’issue, ils se douchent dans le sas personnel, se changent et sortent. Dès lors, ils prennent une pause d’une demi-heure, se rééquipent et recommencent. Ils recommencent ainsi entre 3 et 4 fois par jour, en fonction de la température extérieure.
Pour accéder aux étages supérieurs, le lift extérieur impressionne. On soupçonne le technicien en charge de nos déplacements de pouvoir accélérer la vitesse : il s’en amuse, mais nous ménage avant de nous offrir une vue imprenable sur la ville et la cathédrale. Noémie Cahen, la chargée de communication de KS groupe, s’extasie avec une bien belle formule : « La voilà, la grande dame ! » Nous partageons son enthousiasme…