
Éléa Pardo, styliste
Avec ses créations tirées au cordeau, la créatrice du jeune label strasbourgeois Éléa Pardo/Dans la peau replace les vêtements au coeur de leur espace-temps.
Sans vlan et sans élégance tapageuse, une sélection mode et design d’un chic… pur. Copurchic*, quoi !
*Copurchic | Fam. et vieilli. Ce qui se fait de mieux en matière d’élégance et de mode.
1 | Short de bain Sandro aux Galeries Lafayette.
2 | Exit la fibre de verre nocive ! L’iconique Eames Fiberglass Side Chair de Charles et Ray Eames est de retour chez Vitra, au plus proche de sa patine originelle mais dans une version recyclable. Disponible chez Fou du Roi.
3 | Soutien-gorge triangle Tender Maison Lejaby au Printemps.
4 | Transat Rams, design Victor Carrasco pour Paola Lenti chez Decoburo. 4, le Schlossberg à Zellenberg.
Ultima accueille le label anglais dès ce printemps.
Les chaises musicales — Après 17 ans passés à la tête de la maison anglaise, Christopher Bailey a cédé sa place de directeur créatif à l’Italien Riccardo Tisci.
Une première collection — Adoubée par la critique, Ricardo Tisci l’a voulue 100 % brit, moderne, multi-générationnelle, fidèle à l’ADN de la marque. Un hommage aux lords et lady anglaises, saupoudré d’une pincée de punk et de streetwear.
Un retour aux sources — « J’ai beaucoup réfléchi à mon parcours pendant la création de cette première collection, de mon défilé de fin d’année en tant qu’étudiant [à la Central Saint Martins, ndlr] à mon retour à Londres 20 ans plus tard. Je me suis également inspiré de l’incroyable évolution de cette ville, celle qui m’a donné envie de devenir créateur. »
La palette — Des couleurs sobres, dominées par le beige, la teinte emblématique de la maison, des imprimés discrets et un tartan revisité.
Sa première campagne — Une collaboration photographique avec 6 photographes : Nick Knight, Danko Steiner, Hugo Comte, Peter Langer, Colin Dodgson et Letty Schmiterlow. « J’ai su que je voulais travailler avec plus d’un artiste pour exprimer ce que représente cette maison de renom, que ce soit pour les millenials ou les gens plus âgés, les Britanniques et le monde entier. »
Un gimmick à piquer — Les chignons d’hôtesse du défilé, noués d’un foulard monogrammé.
Un incontournable — Le trench, la nouvelle obsession de Tisci, qui n’en n’avait jamais dessiné auparavant.
Un motif — Exhumé des archives Thomas Burberry, un nouveau monogramme et un logo en collaboration avec le designer graphique Peter Saville.
Un hashtag — #BurberryHeritage
La bande son du défilé PÉ19 ? — Baptisée Kingdom, la collection et ses 134 looks homme et femme ont défilé, rythmés par les sons de Robert Del Naja de Massive Attack.
Ultima | 3,4 et 8, petite rue de l’église à Strasbourg
Le système Forma Mentis de Valcucine, pétri de détails techniques surdoués et de vastes espaces de rangements. L’écrin rêvé pour les porcelaines de la Strasbourgeoise Barbara Lebœuf (non visible sur la photo), sélectionnées par l’architecte d’intérieur et directeur du showroom 197 Design, Ariel Unbekant.
Chez 197 Design | 197, avenue de Strasbourg à Brumath
Le légendaire mocassin de J.M. Weston, le 180, dans sa version triple semelle et en cuir marron bergeronette. Pieds nus avec un denim blanc ou avec des chaussettes immaculées et un short militaire beige.
Pleins feux sur les nouveaux bracelets Croix du joaillier Eric Humbert, librement inspirés par ses voyages en Amérique latine. Pour épouser aussi religieusement les poignets masculins que féminins, à porter seuls ou en layering en mixant or jaune et blanc, qu’ils soient sertis ou non de pierres précieuses.
Eric Humbert | 46, rue des Hallebardes à Strasbourg
1 | Un sac qui se plie a deux avantages : il se glisse facilement dans un bagage et il se transforme en clutch le soir. Zara, 39,95 €
2 | L’été dernier, son chapeau XXL était de tous les éditos, cette saison, ce sera ce sac. Sac Le grand Baci, Jacquemus chez United Legend, 810 €
3 | Du raphia malgache tressé main et des teintures artisanales, ça pose son sac, non ? Cabas Ibeliv chez Algorithme la Loggia, 109 €
4 | À porter du bout des doigts, un délicat échafaudage de raphia structuré de métal, Mango au CC Rivetoile, 79,99 €
Avec leur nuancier oscillant de la teinte la plus classique à la plus flashy et leur production réalisée main dans leurs ateliers artisanaux de Mazamet, les sacs Berthille nous font de l’œil chez Pôles. Une maroquinerie de très belle facture, plus que parfaite pour accessoiriser les pulls en maille, de Maison Montagut, comme ce nouveau modèle en maille de coton chinée et aux petits boutonnages d’épaule dorés.
Pôles | 90, Grand’Rue à Strasbourg | 03 88 22 13 40
Le + contemporain — version horizontale de la suspension Guise (aussi disponible en version verticale), design Stefan Diez, Vibia.
Le + néo-rétro — suspension In The Tube, design Dominique Perrault et Gaëlle Lauriot-Prévost, DCW Editions.
Lumières d’Alsace | 1, rue Girlenhirsch à Illkirch-Graffenstaden
Pourvu d’ailettes positionnables verticalement ou horizontalement, ce luminaire est doté de performances acoustiques exceptionnelles. Un son et lumière maîtrisé pour réduire avec contemporanéité les nuisances sonores d’un espace de coworking ou d’un loft.
— Suspension acoustique à LED Diade, design Monica Armani, Luceplan.
decoburo | 4, Schlossberg à Zellenberg
Le Saparella de Michel Ducaroy, un canapé modulable sorti en 1965 a rejoint les collections Cinna dans une version outdoor.
Ligne Roset – Cinna – Elastabil | 8, quai Kellermann
03 88 23 16 23
Des solaires à inviter sur le sable noir de vos week-ends printaniers.
— Octogonales et réalisées à la main à Berlin, modèle Alessia,
collection Decade, Mykita.
— À double pont et fabriquées au Japon, lunettes Shai, Oliver Peoples.
— Monture ronde en acétate colorée de la marque danoise Lindberg.
Meschenmoser | 37, rue du Vieux-Marché-aux-Vins à Strasbourg
Par Myriam Commot-Delon